jeudi 28 juin 2007

wachington post:amdh

RABAT -- A Moroccan court Tuesday handed a one-year jail sentence to a 72-year-old human rights activist for supporting prisoners jailed for attacking religious values in the Islamic kingdom. The jailing of Mohamed Bougrine, an activist with the Moroccan Human Rights Association (AMDH), was condemned by the association as a "narrowing of the freedom of expression in Morocco." Three other members of the AMDH were handed suspended sentences of two months and fined 500 dirhams ($60), while six others facing the same charges were acquitted. The 10 activists June 5 and 6 took part in a demonstration in support of seven detainees recently sentenced to prison for "attacking religious values" during May Day rallies. His lawyer, Mohamed Sebbar, said: "The verdict is a serious one because [my] client, Mohamed Bougrine, has been sentenced for his opinions." He underlined that Bougrine had spent more than 15 years in prison when Morocco was a French protectorate and during the reign of King Hassan II between 1961 and 1999. The AMDH meanwhile said that it would take legal action over the violent dispersal of a peaceful protest held June 15 in Rabat in support of the seven imprisoned human rights activists. "The AMDH will lodge a lawsuit against the Auxiliary Forces in the person of their inspector general," the group's president Khadija Riadi told reporters in Rabat. Amnesty International has also called upon Morocco to immediately free the seven activists, who were jailed for two to three years for having criticized King Mohammed VI. The London-based human rights group said that it considered the seven - arrested after they took part in May Day rallies in Agadir and Ksar El Kebir - to be prisoners of conscience. Amnesty said that "slogans which made critical references to the monarchy in the country, such as for instance 'no more taboos, more freedom,' were chanted in a peaceful manner" at the May Day rallies.

2 commentaires:

mourad degaulle a dit…

LETTRE D’ALGER


Une fois de plus nos prémonitions et nos prédictions se sont avérées justes quand à l’avenir politique du Maroc.
Durant les années 90 nous n’avons cessé de prévenir nos militants de gauches qu’il faut continuer notre lutte jusqu’au bout, jusqu'à l’obtention réelle d’un Etat de droit. Un Etat de droit ou la loi est reine et gouverne, où les pouvoirs sont indépendants, où la justice n’est pas aux ordres du roi, ou les libertés de l’homme sont respectées, notamment la liberté d’expression, qui est un droit élémentaire de la vie sociale et culturelle, et qu’il faut toujours se battre pour la faire respecter, la maintenir, la consolider et l’élargir.
Nous avons demandé à nos camarades que la liberté s’arrache et ne se donne pas. Et qu’il ne faut pas se suffire aux solutions et compromis mutilés et partiels. La liberté est entière et totale dans tous les domaines de la société.
Nous avons démontré à nos camarades et par la parole et par mon article « A vos marques » qu’il faut se méfier de l’hirondelle qui ne fait pas le printemps, qu’il faut se méfier de ce roi despotique qui est plus dangereux que son père tyran. Car le tyran est rigide et risque de casser à tout moment, ce qui devait se passer à maintes reprises, si ce n’est la volonté du firmament qui a toujours être hélas de son côté. Par contre le despote est toujours flexible et asymptotique sans changer de structure.
Nous vous avons expliqué que ce n’est pas le régime qui a cédé de son propre gré ces espaces de libertés qu’il a appelé d’une manière cocasse « alternance » et « réconciliation », mais c’est grâce au militants fervents qui ont crié très fort et qui sont morts dans les prisons vers la fin des années 80.
Malheureusement pour nous, des militants comptés sur la gauche marocaine, et qui ont perdu leur haleine, ils étaient à bout de leur souffle et se sont jetés entre les bras du régime que nous avons combattu, ce pouvoir qui représente le modèle d’une société bloquée, bureaucratique, policière . Un régime moyenâgeux, archaïque, théocratique, tyrannique et criminel. Un régime de pulsions d’emprises : barbare et animal.
C’est l’oppression qui est censée donner naissance à la liberté, et c’est bien la répression qui doit engendrer les droits de l’homme.
Nos gauchos crédules n’ont même pas eu le temps d’analyser les propositions du régime, ni laisser le temps au temps, pour voir la réalité des choses. Ils on joints leurs mains à celle du despote, et sont devenus des baisemains, pour dire au monde entier que le Maroc a changé, et qu’il y a une nouvelle ère de démocratie, et tout cela pour que le roi leur jette des nonos ce qui prouve qu’ils n’étaient que des va-nu-pieds et des flagorneurs au détriment du peuple marocain.
Ces gens ont joué un rôle dangereux contre le peule marocain. Ils ont rendu la virginité politique au régime tortionnaire marocain, malgré que celui-ci a toujours continué et pendant ces mêmes périodes à martyriser le peuple marocain, toutes tendances confondus, car les droits de l’homme sont toujours les droits de l’homme, qu’il soit marxiste, maoïste, islamiste, démocrate, anarchiste, mécréant, homosexuel…etc. le régime a toujours continué la même politique de menace et de harcèlement et de torture au nom de la lute contre le terrorisme, tout en exerçant sur nous, les gauchos le terrorisme intellectuel .
Ces « vendus » devenus des sicaires ont touché de gros pots de vin, ils sont devenus des nababs de la nouvelle ère. Une nouvelle ère ou le dealer se confond avec le politique.
Un grand socialiste a permis la suspension de trois journaux indépendants, et a déployé un code de la constitution dont il a été victime lui-même.
Et il a quitté la scène politique par la petite porte comme un caniche.
Un autre a accepté de jouer le rôle d’arbitre entre les victimes des années de plombs, sans avis ni aval du peuple marocain victime et trahi dans ses libertés depuis l’indépendance.
Et la première chose qu’il a déclarée, c’est que les instances et les associations des droits de l’homme sont des mafias, et qu’il n’existe pas de prisons secrètes au maroc. Et son rapport était fait d’une manière qui n’implique personne, ni le roi, ni ses vassaux, ni ses chiens de garde impliqués dans des crimes politiques flagrants dont celui de Mehdi benbarka.
Il s’est accaparé avec ses complices de la détention du budget de la réconciliation que devaient toucher ces gueux marocains qui ont été dépourvu de leur bien durant des décennies auparavant.
Il est devenu très très riche ce qui lui permettait de passer « un siècle » dans un hôtel de luxe à Paris, grâce l’argent du peuple.
Et comme la nature n’est pas injuste comme l’homme, il a quitté très rapidement ce monde, laissant derrière lui ce prestige régal et cette fortune qui ne lui appartient pas.
Dieu ne lui pardonne pas.
Pendant ce temps là, ceux quoi sont censés défendre les valeurs de la liberté se sont penchés dans la meute pour tirer profit du butin largué par ce despote. Entre temps, celui-ci a placé ses aphidés, des médiocres soumis à sa politique dans différents postes et a entériné sa nouvelle politique de médiocratie :
Il a massacré des centaines de marocains arbitrairement au nom de la lutte contre le terrorisme.
Il a crée de nouveaux lieux de détention arbitraire à travers le Maroc.
Il a dépouillé des grandes familles de leur bien.
Il a exercé sur la populace l’autisme et le mutisme, qui ne fait que suivre le régime dans ses festivités : quand le despote est en fête elle l’est aussi, quand il est triste elle l’est aussi… rien n’est authentique, sa vie dépend de celle du despote.
Il a arrêté un grand journaliste indépendant et l’a privé d’exercer son métier.
Il a massacré des manifestants sahraouis à plusieurs reprises sans état d’âme.

Et pendant ce temps là, où étaient ceux qui devaient garder « le temple de la liberté » ?
Ils étaient occupés par les invitations à travers le monde pour mentir et dire que le Maroc vit une démocratie réelle, plus que « les ricains » et les « francs ».
Aujourd’hui, le pouvoir est plus féroce qu’avant, plus difficile à combattre puisqu’ il a su tirer le tapis au dessous des pieds de tous les partis politiques qui sont devenus de simples spectateurs et non des dépôts de loi qui doivent limiter le pouvoir du roi.
Aujourd’hui, les procès contre « les manifestants du premier mai » ont mis en relief la soumission de la justice au roi. le roi a emprisonné ces syndicalistes au cours des manifestations du premier mai 2007, au nom de « la sacralité du roi », de la même manière qu’il l’a utilisé contre de Ali LMRABET, que nous avons toujours combattu par le passé. Cette invention crée par les androlâtres de l’ancien régime et qui nous fait retourner à l’âge de la pierre, où l’homme vénérait tout même sa race humaine.
Il n’ y a que l’homme qui est sacré dans ce monde.
Le régime a osé une fois de plus, utiliser la force et l’hostilité contre des manifestants de droits de l’homme en la personne de KHADIJA RYADI présidente de l’AMDH et ses acolytes, ainsi que d’autres personnalités militantes . Et par ironie du sort, le forfait a été accompli par un ex tortionnaire de « tazmamart » qui figure parmi les têtes demandées pour réédition à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc par des victimes des années de plomb. Ceci démontre bien comme il faut, qu’il ne doit pas y avoir d’ impunité pour toute personne commettant des abus de pouvoirs, les tortionnaires d’hier d’aujourd’hui et de demain, voir les laisser au centre du pouvoir après ce qu’on s’amuse à appeler « réconciliation ».
A tous ceux qui veulent ignorer les violations graves des droits de l’homme et de l’expression libre perpétrées par le roi du Maroc, nous vous rappelons les mots d’ALBERT CAMUS :
« Maintenant il n’ y a plus d’aveugle, de sourds et de muets, mais seulement des complices. »
Quand la prison devient un honneur c’est que le roi s’est perverti.
C’est dans les combats menés que se trouvent les conditions du succès de demain. Il faut se battre même si le combat est inégale et semble perdu d’avance, car il vaut mieux perdre en se battant, que perdre sans se battre.




Fait à ALGER 30 juin 2007

MOURAD DEGAULLE
Alias
KADDOUR ERRAMI
Ecrivain journaliste freelancer
Réfugié marocain en Algérie
degaulle10@hotmail.com

Abdou Karim NDAO a dit…

Mourad,s´opposer et lutter contre ces monarchies est le devoir de tous les Africains désireux devoir leur continent géré autrement et mieux,
Au Sénégal,une famille nous a ramenés cent ans en arrière en usant de toutes les subterfuges pour légitimer la succession monarchique à la tête de notre Etat qui ,pourtant ,avait réalisé des avancées significatives en matière de Démocratie..