L'hystérie répressive du makhzen

Les arrestations et les condamnations qui l'ont suivies suite aux manifestations pacifiques organisées à l'occasion du 1er mai 2007 au Maroc sous un chef d'inculpation fallacieux et le caractère concerté de cette répression puisque elle a eu lieu dans plusieurs villes et régions du pays sans oublier la suavagerie d'hier (15/06/07) montrent que la politique médiatique du Makhzen pour vendre la démocratie de façade au Maroc atteint ses limites. Le Makhzen est probablement entrain d'opérer un retour vers une politique d'affrontement répressif et direct à l'encontre des forces militantes qu'il n'a pas réussi à dissoudre dans le slogan de nouvelle aire.

Si ce retour était d'une certaine manière prévisible car le Makhzen est dans l'incapacité de résoudre les problèmes réels du pays du fait même de la nature structurelle du pouvoir, le calendrier et les cibles choisis nous poussent à croire que l'objectif poursuivi est celui de l'instillation d'une dose de terreur afin d'anéantir l'émergence des formes de luttes
Si le Makhzen se targue de l'amélioration des indices macro-économiques du pays, les classes populaires constatent une paupérisation croissante et une dégradations manifeste de ses conditions de vie. Elles sont aussi soumises à l'arbitraire de n'importe quel petit détenteur de l'autorité publique du fait du caractère structurel de la corruption généralisée. Les services publics vitaux tels que la santé et l'éducation sont de plus en plus sinistrés.\de l'échec total de la politique de terreur menée dans les années de plomb, le nouveau Makhzen a d'abord entrepris le liquider le passif le plus gênant de cette époque mais sans rien concéder sur le fond. Pour cela, il s'est lancé dans une opération de marketing politique s'appuyant le capital de crédibilité d'anciens opposants et victimes de sa répression. Alors que le dossiers des violations graves des droits humains reste entièrement posé dans ses aspects les plus important à savoir la vérité, la justice et la fin de l'impunité, le Makhzen et par un lobbying très offensif de ces anciens opposants supposés crédibles a réussi desserrer l'étau de pression et même au niveau de certain ONG internationales
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et d'organisations impliquant de plus en plus les masses populaires.

Si le Makhzen se targue de l'amélioration des indices macro-économiques du pays, les classes populaires constatent une paupérisation croissante et une dégradations manifeste de ses conditions de vie. Elles sont aussi soumises à l'arbitraire de n'importe quel petit détenteur de l'autorité publique du fait du caractère structurel de la corruption généralisée. Les services publics vitaux tels que la santé et l'éducation sont de plus en plus sinistrés.

Après avoir pris acte de l'échec total de la politique de terreur menée dans les années de plomb, le nouveau Makhzen a d'abord entrepris le liquider le passif le plus gênant de cette époque mais sans rien concéder sur le fond. Pour cela, il s'est lancé dans une opération de marketing politique s'appuyant le capital de crédibilité d'anciens opposants et victimes de sa répression. Alors que le dossiers des violations graves des droits humains reste entièrement posé dans ses aspects les plus important à savoir la vérité, la justice et la fin de l'impunité, le Makhzen et par un lobbying très offensif de ces anciens opposants supposés crédibles a réussi desserrer l'étau de pression et même au niveau de certain ONG internationales.
La deuxième étape consistait à présenter les slogans de '' transition démocratique '',
de ''l'état de droit comme choix stratégique '' comme deux réalité objectives.Ces slogans ont permis de fournir le cadre idéologique à une certaines élites pour relayer la politique \ndu pouvoir et sans complexe aucun. Ainsi, le Makhzen a tenté d'élargir sa base \nsociologique. D'ailleurs, on ne les entend pas dénoncer la sauvagerie d'hier \n(15/06/07) des forces répressives, comment peut-il en être autrement !!>Mais la finalité ultime était de créer des espaces d'attente comme facteur d'espérance sensé absorbés les mécontentements populaires.Parallèlement à cela, le Makhzen a évité d'entrer dans une opposition d'une manière systématique, frontale et répressive à l'encontre des force de résistances qu'elles soitpolitiques, syndicale et/ou revendicatives de masses. Il a procédé un travail de discrédit et d'entrave. Ce travail a été confié à cet élite décomplexé et qui a tenté de le mener sans gêne ni retenu comme cela était le cas au Fmvj et dernièrement à l'AMDH. Mais cette entreprise n'a pas totalement réussi. En effet et particulièrement depuis 2006, nous assistons à des formes de luttes \nqui engagent de plus en plus de masses populaires et qui inventent d'autres formes d'organisations quelles soient au niveau du quartier, du village, de la ville et même au niveau national. Les périmètres des revendications touchent au plus près de la vie quotidienne des gens et on constante une implication de plus en forte des masses populaires. Il probable qu'avec ses moyens de renseignements officiels et non officiels le Makhzen en est fait le même constat. Il devient donc essentiel pour le Makhzen de priver ces mouvements des cadres actifs dans cette entreprise. D'où à notre avis, le sens des derniers répressions et qui sonnent comme un message Makhzenien.",1]
de ''l'état de droit comme choix stratégique '' comme deux réalité objectives. Ces slogans ont permis de fournir le cadre idéologique à une certaines élites pour relayer la politique du pouvoir et sans complexe aucun. Ainsi, le Makhzen a tenté d'élargir sa base sociologique. D'ailleurs, on ne les entend pas dénoncer la sauvagerie d'hier (15/06/07) des forces répressives, comment peut-il en être autrement !!
Mais la finalité ultime était de créer des espaces d'attente comme facteur d'espérance sensé absorbés les mécontentements populaires.

Parallèlement à cela, le Makhzen a évité d'entrer dans une opposition d'une manière systématique, frontale et répressive à l'encontre des force de résistances qu'elles soit politiques, syndicale et/ou revendicatives de masses. Il a procédé un travail de discrédit et d'entrave. Ce travail a été confié à cet élite décomplexé et qui a tenté de le mener sans gêne ni retenu comme cela était le cas au Fmvj et dernièrement à l'AMDH.

Mais cette entreprise n'a pas totalement réussi. En effet et particulièrement depuis 2006, nous assistons à des formes de luttes qui engagent de plus en plus de masses populaires et qui inventent d'autres formes d'organisations quelles soient au niveau du quartier, du village, de la ville et même au niveau national. Les périmètres des revendications touchent au plus près de la vie quotidienne des gens et on constante une implication de plus en forte des masses populaires. Il probable qu'avec ses moyens de renseignements officiels et non officiels le Makhzen en est fait le même constat. Il devient donc essentiel pour le Makhzen de priver ces mouvements des cadres actifs dans cette entreprise. D'où à notre avis, le sens des derniers répressions et qui sonnent comme un message Makhzenien.

Dans ce contexte, la répression est devant nous et non derrière nous d'autant plus qu'à court terme certains dossiers comme ceux de la base américaines, du sahara et de la normalisation avec l'entité sioniste dans le cadre l'ensemble midéteranien risquent de devenir des sujets chauds.

EL WASSOULI
tours le 16/6/2007