Malika Ramani : Le combat du cœur
Malika Ramani milite pour la liberté d'expression au Maroc
Malika Ramani est née d'un père corse et d'une mère algéroise. Musicienne au duo dijon depuis 1990, elle n'en est pas moins militante pour « tout ce qui touche aux droits de la femme, de l'enfant et de la société ». La liberté d'expression, « droit le plus élémentaire » selon ses termes, en fait partie.Sortie du conservatoire de Toulouse, Malika Ramani a choisi de mener sa carrière de musicienne en parallèle avec des cours particuliers d'arabe littéraire, de Coran et de sciences de l'islam. Ses rencontres et convictions profondes l'ont amenée à s'impliquer de plus en plus dans ce qu'elle qualifie de « démarche d'entraide ». Elle précise toutefois qu'elle ne veut, en aucun cas, « entrer dans un système politique ou syndicaliste ». Faisant référence aux droits de l'homme, elle parle littéralement de « l'expression libre de l'individu ».Une lutte au quotidienPour Malika, l'heure est grave. « Sympathisante » de l'association marocaine des droits humains (AMDH), cette dernière craint le retour des années de plomb. Elle rebondit sur les dizaines d'arrestations musclées du 1er mai dernier, suivies de condamnations à des années de prison ferme pour « atteinte aux valeurs sacrées du Royaume ». Et pour ce faire, elle soutient activement l'AMDH dans sa pétition exigeant la libération immédiate des prisonniers politiques du 1er mai. Sa bataille est uniquement celle d'une femme qui entend bien « combattre la maltraitance sous toutes ses formes ». Combat qu'elle concrétise au travers de manifestations, par le biais du réseau internet ou encore via les médias. Elle s'est rendue notamment à Paris le 8 juin, pour un rassemblement visant à apporter un soutien aux victimes, et à interpeller les autorités marocaines pour exiger le respect des libertés fondamentales.« Pour les anciens il y a un mieux »« En affinité avec ce pays », elle rapporte que « pour les anciens, il y a un mieux ». Cependant, elle ajoute que sa « vision occidentale la dégoûte du clivage existant entre le monde où elle vit et le Maghreb ». Sa maxime : « A quoi servent les valeurs les plus nobles lorsque manque l'essentiel ! ». Et l'essentiel, c'est pour elle « la liberté d'expression. La répression et la censure (lui) semblent aberrantes ».Florence PARRINELLOLe blog de l'AMDH : http://www.insad-1mai.blogspot.com/Contacter Malika Ramani : tairi54@yahoo.fr
Malika Ramani milite pour la liberté d'expression au Maroc
Malika Ramani est née d'un père corse et d'une mère algéroise. Musicienne au duo dijon depuis 1990, elle n'en est pas moins militante pour « tout ce qui touche aux droits de la femme, de l'enfant et de la société ». La liberté d'expression, « droit le plus élémentaire » selon ses termes, en fait partie.Sortie du conservatoire de Toulouse, Malika Ramani a choisi de mener sa carrière de musicienne en parallèle avec des cours particuliers d'arabe littéraire, de Coran et de sciences de l'islam. Ses rencontres et convictions profondes l'ont amenée à s'impliquer de plus en plus dans ce qu'elle qualifie de « démarche d'entraide ». Elle précise toutefois qu'elle ne veut, en aucun cas, « entrer dans un système politique ou syndicaliste ». Faisant référence aux droits de l'homme, elle parle littéralement de « l'expression libre de l'individu ».Une lutte au quotidienPour Malika, l'heure est grave. « Sympathisante » de l'association marocaine des droits humains (AMDH), cette dernière craint le retour des années de plomb. Elle rebondit sur les dizaines d'arrestations musclées du 1er mai dernier, suivies de condamnations à des années de prison ferme pour « atteinte aux valeurs sacrées du Royaume ». Et pour ce faire, elle soutient activement l'AMDH dans sa pétition exigeant la libération immédiate des prisonniers politiques du 1er mai. Sa bataille est uniquement celle d'une femme qui entend bien « combattre la maltraitance sous toutes ses formes ». Combat qu'elle concrétise au travers de manifestations, par le biais du réseau internet ou encore via les médias. Elle s'est rendue notamment à Paris le 8 juin, pour un rassemblement visant à apporter un soutien aux victimes, et à interpeller les autorités marocaines pour exiger le respect des libertés fondamentales.« Pour les anciens il y a un mieux »« En affinité avec ce pays », elle rapporte que « pour les anciens, il y a un mieux ». Cependant, elle ajoute que sa « vision occidentale la dégoûte du clivage existant entre le monde où elle vit et le Maghreb ». Sa maxime : « A quoi servent les valeurs les plus nobles lorsque manque l'essentiel ! ». Et l'essentiel, c'est pour elle « la liberté d'expression. La répression et la censure (lui) semblent aberrantes ».Florence PARRINELLOLe blog de l'AMDH : http://www.insad-1mai.blogspot.com/Contacter Malika Ramani : tairi54@yahoo.fr
1 commentaire:
Une artiste ne peut être qu'une militante des droits humains, je suis ravie de faire ta connaissance
Ton camarade de daily
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