mardi 17 juillet 2007

Amnesty international:solidarite


http://ara.amnesty.org/news/araindex
رقم الوثيقة: MDE 29/009/2007 (للتداول العام)
بيان إخباري: 134
بتاريخ: 16 يوليو/تموز 2007

المغرب/الصحراء الغربية: منظمة العفو الدولية تدعو إلى الإفراج عن سجناء
الرأي المحكومين بتهمة "زعزعة الحكم الملكي"
عشية جلسة المحكمة للاستماع إلى استئناف تقدم به خمسة مغربيين من أعضاء الجمعية المغربية لحقوق الإنسان ضد إدانتهم بتهمة "زعزعة الحكم الملكي"، تدعو منظمة العفو الدولية السلطات المغربية إلى إلغاء أحكام السجن والغرامات التي فرضتها عليهم وعلى غيرهم ممن يحاكمون بالتهم نفسها.
إذ يقضي ثمانية رجال، جميعهم من أعضاء الجمعية المغربية لحقوق الإنسان، حالياً أحكاماً بالسجن تتراوح بين سنة واحدة وثلاث سنوات إثر إدانتهم بتهمة "زعزعة الحكم الملكي"؛ بينما صدرت بحق ثلاثة آخرين أحكام بالسجن مع تعليق تنفيذ الحكم. وحكم عليهم جميعاً كذلك بغرامات باهظة.
وعلى ما يبدو، فقد أدين الرجال لإطلاقهم شعارات تنتقد الحكم الملكي، حسبما زُعم، وذلك أثناء مظاهرات واعتصامات سلمية. وتعتبر منظمة العفو الدولية الرجال الثمانية المسجونين سجناء رأي محتجزين لا لشيء إلا لمشاركتهم في مظاهرات سلمية عبروا أثناءها عن آرائهم بصورة سلمية.
ويزيد من شعور منظمة العفو الدولية بالقلق عدم السماح للاعتصامات التي تنظم تضامناً مع المعتقلين بالانعقاد، في انتهاك للحق الأساسي المعترف به عالمياً في حرية التعبير والتجمع.
ففي 15 يونيو/حزيران، فرَّقت القوات الخاصة المغربية بالقوة، وهي جهاز لتنفيذ القانون مكلف بمهام خاصة تتعلق بالنظام العام، اعتصاماً نظمته الجمعية المغربية لحقوق الإنسان أمام مبنى البرلمان في الرباط للتضامن مع أعضائها المعتقلين. وقبيل بدء الاعتصام في الساعة 6 مساء، أحاطت القوات الخاصة بالمشاركين الذين احتشدوا وراحت تضربهم بالهراوات دون أي تنبيه أو أمر بالتفرق قبل أن تلجأ إلى استخدام القوة. وأدى ذلك إلى جرح 30 مشاركاً، بما في ذلك كسر معصم أحدهم وثقب طبلة أذن آخر.
وفي 10 يوليو/تموز، منعت القوات الخاصة والشرطة الناس من الانضمام إلى اعتصام نظمته عائلات المعتقلين في الرباط. فأغلقت قوات الأمن المداخل إلى مكان الاعتصام، الذي عقد في الساعة 11 صباحاً أمام البرلمان وأمرت المشاركين بأن يتفرقوا. كما منعت الأشخاص من الوصول إلى اعتصام آخر عقد في الساعة 3 من بعد ظهر اليوم نفسه أمام المجلس الاستشاري المغربي لحقوق الإنسان، مع أنه سمح لبعض المشاركين فيما بعد بتقديم مطالبهم إلى ممثل المجلس.
إن منظمة العفو الدولية تحث السلطات المغربية على فتح تحقيق واف ومستقل وغير متحيِّز في سلوك القوات الخاصة أثناء تفريقها اعتصام 15 يونيو/تموز، بغرض تحديد ما إذا كانت القوة المفرطة قد استخدمت، وإعلان نتائج التحقيق على الملأ. وينبغي لمثل هذا التحقيق أن يتقدم بتوصيات فيما يتعلق بالإجراءات التأديبية أو غيرها من الإجراءات الواجب اتخاذها ضد أي موظفين رسميين يتبين أنهم قد استخدموا القوة المفرطة أو ارتكبوا الانتهاكات، وبالتعويض على من جرحوا، وباتخاذ تدابير لمنع استخدام القوة المفرطة من جانب القوات الخاصة.
كما تحث منظمة العفو الدولية السلطات المغربية على السماح بالفعاليات السلمية التي يُقصد بها التعبير عن التضامن مع سجناء الرأي الثمانية، نظراً لكون هذه الفعالية تعبيراً مشروعاً عن الحقين الأساسيين في حرية التعبير والتجمع.
خلفية
اعتقل التهامي الخياط ويوسف الركاب وأسامة بنمسعود وأحمد الكعطيب وربيع الريسوني في قصر الكبير على أثر مشاركتهم في مظاهرات سلمية في الأول من أيار 2007 وحكم عليهم بالسجن ثلاث سنوات لكل منهم وبغرامات باهظة. وحكم على رجلين آخرين، هما مهدي بربوشي وعبد الرحيم قرّاد بالسجن أيضاً في أكادير بالتهم نفسها، حيث صدقت المحكمة على الحكمين الصادرين بحقهما في مرحلة الاستئناف في 26 يونيو/حزيران.
وأدين أربعة رجال آخرين بتهمة "زعزعة الحكم الملكي" إثر مشاركتهم في اعتصام سلمي عقد في 5 يونيو/حزيران في مدينة بني ملال تضامناً مع الرجال المدرجة أسماؤهم أعلاه. وحكم على محمد بوكرين، وهو ناشط في الثانية والسبعين من العمر، بالسجن لمدة عام واحد، بينما صدرت بحق ثلاثة آخرين أحكام بالسجن مع وقف التنفيذ.
وصدرت أحكام الإدانة ضد جميع أعضاء الجمعية المغربية لحقوق الإنسان هؤلاء بسبب إطلاقهم شعارات تنتقد الحكم الملكي في البلاد أثناء المظاهرات. وفي السنوات الأخيرة، جرت مقاضاة عدة أشخاص، بينهم صحفيون وناشطون سياسيون، والحكم عليه بالسجن في بعض
الحالات بسبب تعبيرهم عن آرائهم في الحكم الملكي، الذي ما زال الحديث عنه من المحرمات في الكثير من المناقشات.

1 commentaire:

mourad degaulle a dit…

LETTRE D’ALGER


Une fois de plus nos prémonitions et nos prédictions se sont avérées justes quand à l’avenir politique du Maroc.
Durant les années 90 nous n’avions pas cessé de prévenir nos militants de gauches, qu’il faut continuer notre lutte jusqu’au bout, jusqu'à l’obtention réelle d’un Etat de droit. Un Etat de droit où la loi est reine et gouverne, où les pouvoirs sont indépendants, où la justice n’est pas aux ordres du roi, ou les libertés de l’homme sont respectées, notamment la liberté d’expression, qui est un droit élémentaire de la vie sociale et culturelle, et qu’il faut toujours se battre pour la faire respecter, la maintenir, la consolider et l’élargir.
Nous avions demandé à nos camarades que la liberté s’arrache et ne se donne pas. Et qu’il ne faut pas se suffire aux solutions et compromis mutilés et partiaux. La liberté doit être entière et totale dans tous les domaines de la société.
Nous avons démontré à nos camarades et par la parole et par mon article « À vos marques » qu’il faut se méfier de l’hirondelle qui ne fait pas le printemps, qu’il faut se méfier de ce roi despotique qui est plus dangereux que son père tyran. Car le tyran est rigide et risque de casser à tout moment, ce qui devait se passer à maintes reprises, si ce n’est la volonté du firmament qui a toujours été hélas de son côté. Par contre le despote est toujours flexible et asymptotique sans changer de structure.
Nous vous avons expliqué que ce n’est pas le régime qui a cédé de son propre gré ces espaces de libertés qu’il a appelé d’une manière cocasse « alternance » et « réconciliation », mais c’est grâce aux militants fervents qui ont crié très fort et qui sont morts dans les prisons vers la fin des années 80.
Malheureusement pour nous, des militants comptés sur la gauche marocaine, et qui ont perdu leur longue haleine, étaient à bout de leur souffle et se sont jetés entre les bras du régime que nous avons combattu. Ce pouvoir qui représente le modèle d’une société bloquée, bureaucratique, policière . Un régime moyenâgeux, archaïque, théocratique, tyrannique et criminel. Un régime de pulsions d’emprises : barbare et animal.
C’est l’oppression qui est censée donner naissance à la liberté, et c’est bien la répression qui doit engendrer les droits de l’homme.
Nos gauchos crédules n’ont même pas eu le temps d’analyser les propositions du régime, ni laisser le temps au temps, pour voir la réalité des choses. Ils ont joints leurs mains à celle du despote, et sont devenus des baisemains, pour dire au monde entier que le Maroc a changé, et qu’il y a une nouvelle ère de démocratie, et tout cela pour que le roi leur jette des nonos, ce qui prouve qu’ils n’étaient que des va-nu-pieds et des flagorneurs au détriment du peuple marocain.
Ces gens ont joué un rôle dangereux contre le peule marocain. Ils ont rendu la virginité politique au régime tortionnaire marocain, malgré que celui-ci a toujours continué et pendant ces mêmes périodes et jusqu’à aujourd’hui à martyriser le peuple marocain, toute tendance confondue, car les droits de l’homme restent toujours les droits de l’homme, qu’il soit marxiste, maoïste, islamiste, démocrate, anarchiste, mécréant, homosexuel…etc. le régime a toujours continué la même politique de menace et de harcèlement et de torture au nom de la lutte contre le terrorisme, tout en exerçant sur nous, les gauchos le terrorisme intellectuel .
Ces « vendus » devenus des sicaires ont touché de gros pots de vin, ils sont devenus des nababs de la nouvelle ère. Une nouvelle ère ou le dealer se confond avec le politique tel que A.HERZENI.
Un grand socialiste a permis la suspension de trois journaux indépendants, et a déployé un code de la constitution dont il a été victime lui-même.
Et il a quitté la scène politique par la petite porte comme un caniche.
Un autre a accepté de jouer le rôle d’arbitre entre les victimes des années de plombs, sans avis ni aval du peuple marocain victime et trahi dans ses libertés depuis l’indépendance.
Et la première chose qu’il a déclarée, c’est que les instances et les associations des droits de l’homme sont des mafias, et qu’il n’existe pas de prisons secrètes au maroc. Et son rapport était fait d’une manière qui n’implique personne, ni le roi, ni ses vassaux, ni ses chiens de garde impliqués dans des crimes politiques flagrants dont celui de Mehdi BENBARKA.
Il s’est accaparé avec ses complices de la dilapidation du budget de la réconciliation que devaient toucher ces gueux marocains qui ont été dépourvus de leur bien durant des décennies auparavant.
Il est devenu très très riche ce qui lui permettait de passer « un siècle » dans un hôtel de luxe à Paris, grâce l’argent du peuple.
Et comme la nature n’est pas injuste comme l’homme, il a quitté très rapidement ce monde, laissant derrière lui ce prestige régal et cette fortune qui ne lui appartient pas.
Dieu ne lui pardonne pas.
Pendant ce temps là, ceux quoi sont censés défendre les valeurs de la liberté se sont penchés sur la curée pour tirer profit du butin largué par ce despote. Entre temps, celui-ci a placé ses aphidés, des médiocres soumis à sa politique dans différents postes et a entériné sa nouvelle politique de médiocratie :
Il a massacré des centaines de marocains arbitrairement au nom de la lutte contre le terrorisme.
Il a crée de nouveaux lieux de détention arbitraire à travers le Maroc.
Il a dépouillé des grandes familles de leur bien.
Il a exercé sur la populace l’autisme et le mutisme, qui ne fait que suivre le régime dans ses festivités : quand le despote est en fête elle l’est aussi, quand il est triste elle l’est aussi… rien n’est authentique, sa vie dépend de celle du despote.
Il a arrêté un grand journaliste indépendant et l’a privé d’exercer son métier.
Il a massacré des manifestants sahraouis à plusieurs reprises sans état d’âme.

Et pendant ce temps là, où étaient-ceux qui devaient garder « le temple de la liberté » ?
Ils étaient occupés par les invitations à travers le monde pour mentir et dire que le Maroc vit une démocratie réelle, plus que « les ricains » et les « francs ».
Aujourd’hui, le pouvoir est plus féroce qu’avant, plus difficile à combattre puisqu’ il a su tirer le tapis au dessous des pieds de tous les partis politiques qui sont devenus de simples spectateurs et non des dépôts de loi qui doivent limiter le pouvoir du roi.
Aujourd’hui, les procès contre « les manifestants du premier mai » ont mis en relief la soumission de la justice au roi. Le roi a emprisonné ces syndicalistes au cours des manifestations du premier mai 2007, au nom de « la sacralité du roi », de la même manière qu’il l’a utilisé contre de Ali LMRABET, article que nous avons toujours combattu par le passé. Cette invention crée par les androlâtres de l’ancien régime et qui nous fait retourner à l’âge de la pierre, où l’homme vénérait tout, même sa race humaine.
Il n’ y a que l’homme qui est sacré dans ce monde.
Le régime a osé une fois de plus, utiliser la force et l’hostilité contre des manifestants de droits de l’homme en la personne de KHADIJA RYADI présidente de l’AMDH et ses acolytes, ainsi que d’autres personnalités militantes .
Et par ironie du sort, le forfait a été accompli par un ex tortionnaire de « tazmamart » qui figure parmi les têtes demandées pour réédition et jugement à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc par des victimes des années de plomb. Ceci démontre bien comme il faut, qu’il ne doit pas y avoir d’ impunité pour toute personne commettant des abus de pouvoirs, les tortionnaires d’hier d’aujourd’hui et de demain, voir les laisser au centre du pouvoir après ce qu’on s’amuse à appeler « réconciliation ».
A tous ceux qui veulent ignorer les violations graves des droits de l’homme et de l’expression libre perpétrées par le roi du Maroc, nous vous rappelons les mots d’ALBERT CAMUS :
« Maintenant il n’ y a plus d’aveugle, de sourds et de muets, mais seulement des complices. »
Quand la prison devient un honneur c’est que le roi s’est perverti.
C’est dans les combats menés que se trouvent les conditions du succès de demain. Il faut se battre même si le combat est inégale et semble perdu d’avance, car il vaut mieux perdre en se battant, que perdre sans se battre.




Fait à ALGER 30 juin 2007

MOURAD DEGAULLE
Alias
KADDOUR ERRAMI
Ecrivain journaliste freelancer
Réfugié marocain en Algérie
degaulle10@hotmail.com