dimanche 20 mai 2007

Asdhom:solidarite


ARRESTATIONS DU 1 er MAI 2007 AU MAROC: INACCEPTABLE

Paris le 20 mai 2007

Le 1er mai habituellement fêté par les travailleurs et démocrates du monde entier n’aura pas manqué cette année de mettre en branle l’arsenal répressif des services marocains de sécurité contre les manifestants dont la plupart appartiennent aux syndicats et aux organisations des droits humains.

Dans plusieurs villes du Maroc (Agadir, Tiznit, Taza, Ksar El Kébir, Sefrou…) la police a procédé à des dizaines d’arrestations.

Selon des témoignages dignes de foi, certains citoyens auraient été torturés.

Des militants de la cause des droits humains ont été interpellés suite à leur participation aux défilés pacifiques du 1 er mai et présentés au parquet et ont été condamnés à des peines de prison ferme pour « atteinte aux valeurs sacrées -Deux de ces citoyens affirment avoir été torturés et menacés de violss’ils ne signaient pas le PV de la police : Mehdi BARBOUCHI et Abderrahim KARRAD ont écopé d’une peine de deux ans de prison ferme et de 10 000 DH (900 euros) d’amende chacun.Se basant sur la Constitution octroyée, les autorités utilisent cette épée de Damoclès pour réprimer toute velléité d’expression etd’opinion lorsque les sécuritaires le jugent nécessaire.-Le Maroc que l’on veut nous vendre n’arrive pas à se dégager de ses vieilles pratiques répressives. Ilse comporte en liberticide et en pouvoir intolérant.Quoi que disent et écrivent les savants défenseurs du royaume, notre pays reste à la traîne et ne semble pas compter s’affranchir de cette constitution rétrograde qui accorde tous les pouvoirs répressifs à la machine policière soutenue inconditionnement par une justice aux ordres.family:L’ASDHOM comme toutes les organisations de défense des droits humains réclame le respect de la liberté \nd’expression et d’opinion et exige que les autorités se mettent en conformité avec les instruments internationaux ratifiés par le Maroc.",1]

atteinte aux valeurs sacrées du royaume ».

Deux de ces citoyens affirment avoir été torturés et menacés de viols s’ils ne signaient pas le PV de la police : Mehdi BARBOUCHI et Abderrahim KARRAD ont écopé d’une peine de deux ans de prison ferme et de 10 000 DH (900 euros) d’amende chacun.

Se basant sur la Constitution octroyée, les autorités utilisent cette épée de Damoclès pour réprimer toute velléité d’expression et d’opinion lorsque les sécuritaires le jugent nécessaire.

Le Maroc que l’on veut nous vendre n’arrive pas à se dégager de ses vieilles pratiques répressives. Il se comporte en liberticide et en pouvoir intolérant.

Quoi que disent et écrivent les savants défenseurs du royaume, notre pays reste à la traîne et ne semble pas compter s’affranchir de cette constitution rétrograde qui accorde tous les pouvoirs répressifs à la machine policière soutenue inconditionnement par une justice aux ordres.

L’ASDHOM comme toutes les organisations de défense des droits humains réclame le respect de la liberté d’expression et d’opinion et exige que les autorités se mettent en conformité avec les instruments internationaux ratifiés par le Maroc.



L’ASDHOM réitère sa position et appelle l’ensemble des citoyens et l’ensemble des organisations démocratiques à lever le voile sur l’absurdité de cette constitution d’un autre âge et à réclamer la mise en oeuvre d’un nouveau texte fondateur s’inspirant du droit international et des valeurs d’égalité en droit.

Avec l’appui de l’opinion publique marocaine et internationale, elle réclame la libération immédiate de tous les détenus d’opinion et le respect scrupuleux des normes internationales relatives aux droits humains.

Depuis ce 1er mai 2007 sept citoyens sont emprisonnés pour l’expression pacifique de leurs opinions.

CELA N’ EST PLUS SUPPORTABLE.

L’ASDHOM signe la pétition initiée par l’AMDH qui réclame la libération des militants arrêtés et/condamnés
Signatures à

amdh1@mtds.com

Aucun commentaire: