15 Février 2008 - Liberté pour tous les emprisonnés du 1er mai
Communiqué commun
Association Marocaine des Droits de lHomme (AMDH), Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Attac France, Comité International pour la Libération des Détenus du 1er mai au Maroc, Ligue française des droits de lHomme (LDH) et l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de lHomme, un programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de lHomme (FIDH) et de lOrganisation mondiale contre la torture (OMCT).
Lors des traditionnels défilés du 1er mai 2007, ont eu lieu dans diverses villes marocaines des manifestations pacifiques. Sept manifestants ont été arrêtés à Agadir et Ksar El Kébir, membres de lAssociation Marocaine des Droits Humains (AMDH), de lAssociation Nationale des Diplômés Chômeurs au Maroc (ANDCM) et de lUnion Marocaine du Travail (UMT). Plusieurs sit-in de solidarité ont été organisés pour protester contre ces arrestations. Celui de Béni Mellal sest terminé par dix arrestations dont des militants dAttac Maroc, de lAMDH, de lANDCM, de lUMT et du Forum Marocain Vérité et Justice. De lourdes peines ont été prononcées contre ces manifestants accusés davoir porté et dorganiser un « rassemblement non autorisé sur la voie publique » alors quils nont fait que porter, pacifiquement, sur la place publique, leurs revendications sociales ou exprimer leur solidarité avec les manifestants arrêtés le 1er mai. Les organisations de défense des droits de lHomme ne sy sont pas trompées : il sagit bel et bien de prisonniers dopinion, réprimés pour avoir pratiqué leur droit de manifester pacifiquement ou dexprimer leur solidarité avec leurs camarades. Le 6 février, la Cour suprême a reconnu la vacuité des charges retenues contre sept militants arrêtés à Béni-Mellal tout en retenant l'accusation, infondée, d'« atteinte aux valeurs sacrées » contre trois militants qui sont ainsi condamnés à un an de prison ferme. C'est pourquoi lAMDH, l'ATMF, Attac France, le Comité International pour la Libération des Détenus du 1er mai au Maroc, la LDH et l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme expriment leur vive préoccupation devant ces condamnations et dénoncent lemprisonnement des militants concernés.Elles expriment leur solidarité avec les manifestants inculpés et demandent la libération immédiate et inconditionnelle de tous les emprisonnés du 1er mai au nom du respect de la liberté d'expression et des conventions internationales signées par lEtat marocain. Paris, Genève, le 14 février 2008.
Association des Travailleurs Maghrébins de France
10, rue AFFRE 75018 Paris
tél : 01.42.55.91.82 / fax : 01.42.52.60.61
E.mail : national@atmf.org Site : www.atmf.org
Lors des traditionnels défilés du 1er mai 2007, ont eu lieu dans diverses villes marocaines des manifestations pacifiques. Sept manifestants ont été arrêtés à Agadir et Ksar El Kébir, membres de lAssociation Marocaine des Droits Humains (AMDH), de lAssociation Nationale des Diplômés Chômeurs au Maroc (ANDCM) et de lUnion Marocaine du Travail (UMT). Plusieurs sit-in de solidarité ont été organisés pour protester contre ces arrestations. Celui de Béni Mellal sest terminé par dix arrestations dont des militants dAttac Maroc, de lAMDH, de lANDCM, de lUMT et du Forum Marocain Vérité et Justice. De lourdes peines ont été prononcées contre ces manifestants accusés davoir porté et dorganiser un « rassemblement non autorisé sur la voie publique » alors quils nont fait que porter, pacifiquement, sur la place publique, leurs revendications sociales ou exprimer leur solidarité avec les manifestants arrêtés le 1er mai. Les organisations de défense des droits de lHomme ne sy sont pas trompées : il sagit bel et bien de prisonniers dopinion, réprimés pour avoir pratiqué leur droit de manifester pacifiquement ou dexprimer leur solidarité avec leurs camarades. Le 6 février, la Cour suprême a reconnu la vacuité des charges retenues contre sept militants arrêtés à Béni-Mellal tout en retenant l'accusation, infondée, d'« atteinte aux valeurs sacrées » contre trois militants qui sont ainsi condamnés à un an de prison ferme. C'est pourquoi lAMDH, l'ATMF, Attac France, le Comité International pour la Libération des Détenus du 1er mai au Maroc, la LDH et l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme expriment leur vive préoccupation devant ces condamnations et dénoncent lemprisonnement des militants concernés.Elles expriment leur solidarité avec les manifestants inculpés et demandent la libération immédiate et inconditionnelle de tous les emprisonnés du 1er mai au nom du respect de la liberté d'expression et des conventions internationales signées par lEtat marocain. Paris, Genève, le 14 février 2008.
Association des Travailleurs Maghrébins de France
10, rue AFFRE 75018 Paris
tél : 01.42.55.91.82 / fax : 01.42.52.60.61
E.mail : national@atmf.org Site : www.atmf.org
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire